JOUR SEPTIÈME

Après le petit déjeuner, nous avons terminé de ranger notre valise et la chambre. Cela n'a pas été facile de tout mettre dans le sac...


Boucler une valise relève souvent du défi...

Puis, nous avons profité d'une accalmie météo pour aller sur la plage tester nos cerfs-volants. Le vent ne soufflait pas bien fort mais suffisamment pour les faire décoller. Nous nous sommes bien amusés et chacun a été récompensé de son travail.


Lola remet à l'eau une étoile de mer vivante trouvée sur la plage, avant de faire voler son cerf-volant.


Les cerfs-volants volent bien malgré le vent un peu faible.

Vers 10 h 30, le car est venu nous chercher pour nous emmener à la gare de Nantes où nous sommes arrivés à 12 h 20.

Le TGV a quitté la gare à 12 h 52 et est arrivé à Marseille à 19 h 18, à l'heure prévue. Laurent nous attendait à la gare St-Charles avec le car. Il nous a ramenés à Ceillac après 3 h 30 de route. Nous y avons retrouvé avec bonheur nos familles qui nous manquaient tellement et à qui nous avons plein de choses à raconter...

 

JOUR SIXIÈME

Pour commencer la journée, nous avons visté un parc ostréicole. Jérémie nous a expliqué en détail l'élevage de l'huître après nous avoir présenté sa biologie...

L'huître appartient à la famille des bivalves comme la moule ou la coque. C'est un animal filtreur qui n'a donc pas besoin de se déplacer pour chercher sa nourriture.

Une quinzaine de jours après la naissance des larves, les naissains, dont la coquille commence à apparaître et qui ne peuvent plus se déplacer beaucoup, sont récupérés sur des collecteurs mis en fagots.

Ces collecteurs sont placés sur des tables, immergées à marée haute, pour le grossissement.


Les collecteurs qui permettent de récupérer les naissains.

A la fin de l'hiver, c'est le détroquage. Les huîtres sont séparées les unes des autres et placées dans des poches qui sont remises sur les tables. Il faudra que l'ostréiculteur les retourne régulièrement.


Jérémie nous montre les tables sur lesquelles sont posées les poches d'huître.

Lorsque les huîtres sont devenues suffisamment grosses, environ 3 ans après leur naissance, c'est l'affinage dans les claires, des bassins d'eau de mer. Elles y restent d'un mois à plusieurs mois. Moins on met d’huîtres dans les claires plus leur qualité est bonne. Dans ces claires on ajoute une petite algue bleue, la navicule, qui donne la couleur verte à l’huître, jaune au départ.

Avant la commercialisation, les coquillages baignent plusieurs jours dans des dégorgeoirs afin qu'ils éliminent toute trace de vase.

L'ostréiculteur nous a expliqué que depuis 3 ans, les huîtres subissaient les assauts d'un virus contre lequel on ne pouvait rien faire. Ce virus provoque parfois la mort de 80 % des coquillages, ce qui oblige beaucoup d'ostréiculteurs à arrêter leur activité. Il espère que l'Ifremer parviendra à trouver rapidement une solution...

Quant aux perles que l'on trouve parfois dans les huîtres, il s'agit au départ d'un grain de sable le plus souvent qui, ne pouvant être évacué, est entouré de multiples couches de nacre par l'animal.

A l'état sauvage, parmi les prédateurs de l'huître, on trouve l'étoile de mer qui parvient à ouvrir la coquille à la seule force de ses bras et le murex qui produit de l'acide chlorhydrique qui percera la coquille...

Après le déjeuner, en raison de la météo vraiment désastreuse, nous n'avons pas pu faire de char à voile ni faire voler les cerfs-volants.

Nous avons complété notre travail sur le passage du Gois et nous nous sommes attaqués au phénomène des marées puis au problème de la pollution des plages.


Jeu de l'éco-plage : trier les déchets trouvés.

Nous avons compris que le phénomène des marées est complexe et essentiellement due à l'attraction de la lune auquel s'ajoute celle, moindre, du soleil. Les marées sont très importantes lorsque la lune et le soleil sont alignés, la lune se trouvant entre la terre et notre étoile, et peu marquées lorsqu'au contraire la lune et le soleil sont désaxés.

Les marées ont lieu toutes les 6 heures environ du fait de la rotation de la terre avec un décalage de 50 minutes d'un jour à l'autre à cause de la rotation de la lune qui se déplace de 13° par jour.

En fin d'après-midi, nous avons visité l'aquarium de Noirmoutier qui présente beaucoup d'espèces de poissons, des requins, des piranhas, de superbes poissons colorés exotiques, des otaries.. ces derniers nous ayant offert un spectacle étonnant.

Avant de rentrer au centre, nous nous sommes offerts un petit tour de manège qui nous a rappelé notre tendre enfance.

Demain, c'est le retour à Ceillac que nous retrouverons avec plaisir même si nous avons apprécié notre séjour ici...

 

JOUR CINQUIÈME

Ajourd'hui, il faisait encore plus mauvais temps au lever... Désespérant !

Malgré la pluie, nous sommes allés voir de près le passage du Gois qui a été le seul moyen d'accès pour l'île de Noirmoutier jusqu'en 1970, lorsqu'un pont a été construit au sud de l'île. Le nom Gois vient du patois local "goiser" qui signifie marcher en pataugeant dans l'eau.

Ce passage est long de 4,2 km. Il est recouvert par la mer à chaque marée haute. On peut donc l'emprunter 2 fois par jour, les marées ayant lieu toutes les 6 heures. Il est conseillé de passer au maximum une heure et demi avant ou après la marée basse.

Il faut donc faire très attention à ne pas se faire surprendre par les eaux qui montent très vite du fait de la faible déclivité du lieu.

Chaque année, il y en a toujours qui se font surprendre et qui sont obligés d'abandonner leur voiture pour aller se réfugier sur un poteau-refuge, leur véhicule finissant généralement emporté au loin par les courants.

 

Jérémie nous a aussi montré les polders qui sont situés à proximité. Il nous expliqué qu'il avait été fait appel aux hollandais pour construire les digues qui permettaient d'agrandir les surfaces agricoles.

Une partie de ces terres gagnées sur la mer constituent actuellement une réserve naturelle, où il nous a été facile d'observer aux jumelles beaucoup d'oiseaux.

Nous n'avons pu, en raison de la météo, assister jusqu'au recouvrement du passage du Gois mais nous imaginons très bien ce qui doit se passer lorsque la marée monte.

A 14 h, le ciel s'est enfin découvert et nous avons embarqué à bord d'un voilier, l'O'abandonado. Il mesure 18 m de long avec un mât haut de 16 m.

Ce bateau est construit en 1916 au Portugal. Il sert d'abord à la pêche au thon puis au transport du sel. En 1968, face à la concurrence nouvelle du transport routier en plein essor, le bateau n'est plus rentable. Il est coulé volontairement par le propriétaire pour ne plus payer de taxes annuelles.

En 1982, le bateau, complètement envasé et très dégradé, est acheté pour 2000 F par Luc et Isabelle. Luc retape durant 4 longues années le voilier, sans compter les heures passées...

Aujourd'hui, il fait le bonheur des petits et grands qui peuvent se promener sur un beau voilier, découvrir la pleine mer et les gestes pour manoeuvrer le bateau.

Avec le moteur, nous avons franchi la passe du port puis nous avons hissé les voiles, le phoque, la tranquette et la grand voile (90 m²). Il faut tirer fort !

Puis chacun a pu, un petit moment, tenir la barre. Le bateau est grand mais en plein océan, il y a de la place pour manoeuvrer même si la trajectoire n'est pas parfaite...

Nous avons navigué deux heures durant sous un soleil généreux, avec un vent assez faible mais suffisant.

Après cette escapade en pleine mer, nous sommes rentrés au port où nous avons acheté quelques souvenirs avant de rentrer au centre.

Demain, un ostréiculteur nous expliquera son métier et, l'après-midi, les plus grands feront du char à voile tandis que les plus jeunes, eux, devraient enfin pouvoir essayer leur cerf-volant.

 

JOUR QUATRIÈME

Il ne faisait pas beau ce matin lorsque nous nous sommes levés... Le ciel était gris et il pleuvait...

Nous sommes partis malgré tout au port de l'Herbaudière, le principal port de pêche et de plaisance de l'île.

Pour découvrir ce port et son agencement, Jérémie nous avait préparé une petite enquête à faire. Nous devions identifier les principales bâtisses et répondre à une douzaine de questions ayant trait principalement à la pêche qui est une activité importante de l'île.

Nous avons ainsi appris, par exemple, ce qu'étaient la criée, les rôles de la capitainerie, où les marins étaient formés et pouvaient acheter leur matériel, ou encore pourquoi il ne fallait pas prononcer le mot lapin à bord d'un bateau.

Ensuite, nous avons visité plus en détail le port de pêche et comprendre ainsi comment se déroulait une pêche. Les bateaux partent très très tôt, dans la nuit le plus souvent, après avoir fait le plein de glace qui servira à conserver le poisson pêché. Puis, quand la pêche est terminée, le poisson et les crustacés sont débarqués avec une grue, triés et stockés pour la criée qui ce jour-là avait lieu à 6 h du matin. Les mareyeurs y achètent ce dont ils ont besoin pour revendre ensuite aux poissonniers, aux grandes surfaces, à l'industrie alimentaire et aux restaurants.

Il existe différentes techniques de pêche :

- le filet de fond : c'est un filet lesté qui sert à pêcher les poissons vivant au fond de la mer

- le filet de surface : désormais interdit, il permettait d'attraper les poissons vivant en surface mais avait l'inconvénient de provoquer la mort d'animaux comme les dauphins ou les tortues.

- la pêche à la palangre : c'est une ligne munie de beaucoup d'hameçons.

Pour ces trois premières techniques de pêche, une fois le matériel mis en place et repéré par des bouées avec des drapeaux, les marins doivent attendre quelques temps avant de le récupérer en espérant que les prises soient nombreuses.

- le chalut : c'est un filet en forme d'entonnoir que le bateau tire pour attraper les poissons.

- la pêche aux casiers : elle est destinée aux crustacés essentiellement.

On y place des appâts et les crustacés se font ainsi piéger.

Par chance, avant de partir, nous avons pu assister au débarquement d'un bateau de pêche revenu plus tard que les autres...

Hier au dîner, Fifi le pirate, le cuisinier du centre, nous avait préparé un petit plateau de fruits de mer pêchés le matin même : huîtres, crevettes, bigorneaux... Beaucoup ont apprécié !

L'après-midi, les plus grands n'ont pas pu faire de char à voile en raison de la météo défavorable et donc tout le monde est resté au centre.

Nous avons restitué tout ce que nous avions vu le matin même puis nous avons terminé les cerfs-volants que nous espérons enfin pouvoir faire voler demain... si la météo s'améliore.

Vers 16 h, Michel nous a lu une histoire de pirates célèbre, "L'île au trésor" que nous avons illustrée.

Puis, après le goûter, nous avons eu une pause avec des jeux, nous avons écrit quelques cartes postales achetées au village et nous avons fait le résumé de la journée qui sera mis en ligne ce soir.

La journée s'est achevée par une petite veillée jeux avec pour thème notre séjour à Noirmoutier...

 

JOUR TROISIÈME

Ce matin, après le petit déjeuner, nous sommes partis faire de la pêche à pied en bord de mer, sur l'estran, qui est la partie du rivage recouverte par la seule marée haute.

Jérémie nous a donné des épuisettes et des seaux que nous avons remplis au quart de leur contenance avec de l'eau de mer.

Il nous a donné diverses consignes, pour attraper les crabes par exemple. Il nous a aussi demandé de remettre en place les pierres que nous aurions déplacées.

La pêche a été fructueuse ! Nous avons attrapé des crevettes, des crabes, une araignée de mer, des bernard-l'hermite... et nous avons ramassé des moules, des huîtres, des coques, des palourdes, des patelles, des bigorneaux, des anémones, des lièvres de mer, des algues, un oursin...


Manon montre à Louise sa récolte.


Jean-Sébastien et Angèle cherchent des animaux sous les pierres.

 


Il faut parfois être patient avant de trouver quelque chose d'intéressant.


Matthieu a trouvé une belle étoile de mer...

... et Lola un beau petit oursin.

A notre retour, nous avons placé toute notre collecte dans l'aquarium de la classe, préparé la veille, sans oublier de mettre en route bulleur et filtre. Nous avons choisi de mettre beaucoup de moules car ce sont des animaux filtreurs qui contribuent à maintenir une eau épurée dans l'aquarium.

Durant cette matinée, la météo était mitigée avec une température un peu fraîche et même un peu de pluie à la fin...


Tom place une étoile de mer dans l'aquarium.


Matthieu et Manon placent des moules et des huîtres.


Ça y est tout est en place...

L'après-midi, nous avons, avec l'aide de Jérémie, décrit chaque animal en donnant sa couleur, sa forme, sa taille et ses particularités, après une observation détaillée.


Nous observons de près nos prises pour les décrire et les classer.


Ici, ce sont une palourde et une étoile de mer qu'il faut étudier...

Ainsi, nous avons pu classer nos prises dans les différentes familles du règne animal :

- échinodermes : étoile de mer, oursin (ils ont un "peau" recouverte de piquants)

- crustacés : crevette, bernard l'hermite (ils ont 10 pattes dont 2 pinces et une carapace)

- gastéropodes : patelle, lièvre de mer, bigorneau (ils ont une coquille, un corps mou et... l'estomac dans le pied)

- bivalves : moule, huître, coque, couteau, palourde (ils ont une coquille en deux parties et un corps mou)

- cnidaires : anémone de mer, méduse (ils ont des tentacules avec du venin)

- poissons : sardine, requin, bar... (ils ont des écailles, sauf certains, des nageoires et des branchies)

 

Après cet après-midi de travail, nous avons pris le goûter et nous avons joué à différents jeux avant de dîner vers 19 h.


Le jeu du "killer" où il faut deviner la personne qui fait un clin d'oeil aux autres...

Demain, nous visiterons le passage du Gois le matin et l'après-midi, les CE1 feront voler les cerfs-volants tandis que les plus grands auront leur deuxième séance de char à voile...

 

JOUR SECOND

Ce matin, après le petit déjeuner, nous avons écrit une petite carte puis nous sommes allés visiter le marais salant de Martine qui nous a expliqué comment récupérer le sel de la mer.


Martine nous explique avec passion son métier de saunière.

L’eau parvient aux marais salants par un canal (étier) quand la marée est haute car les 2/3 de l’île sont au-dessous du niveau de la mer. Les digues sont donc nombreuses sur l'île. Un système d’écluse empêche l’eau de retourner à la mer.

Pour régler le débit arrivant dans les marais, on utilise un cui, un sorte de tuyau comportant deux trous, muni de deux chevilles, une petite et une grosse.

Quand le soleil brille et que le vent souffle, on enlève les 2 chevilles pour avoir un gros débit. Quand il y a du soleil sans vent, seule la petite cheville est enlevée de façon à avoir un petit débit. Quand il y a du vent sans soleil, on enlève la grosse car le vent est plus efficace pour évaporer l’eau que le soleil.


Le cui, un tuyau de bois percé de 2 trous, pour réguler le débit.

Le marais salant de Martine compte 30 œillets, des petits bassins d’argile (pour l'étanchéité) mesurant 7 m sur 8 m. Tout autour de ces bassins, se trouvent des tables, des petits replats qui servent à stocker le gros sel extrait des œillets avec l’ételle. Les sauniers (ou paludiers, qui eux ne vendaient pas directement leur récolte) récupèrent aussi la fleur de sel qui flotte en surface avec la lousse à fleur. La fleur de sel paraît moins salé et plus fine en goût.


Voici la lousse à fleur qui sert à récupérer la fine couche de fleur de sel qui se trouve en surface.


Martine nous montre comment il faut procéder pour collecter le gros sel à l'aide de l'ételle.

La récolte, uniquement estivale, permet de sortir 3 kg de fleur de sel par œillet et par jour, et jusqu’à 100 kg de gros sel. Cela représente donc, pour le marais de Martine, 90 kg de fleur de sel et 3000 kg de gros sel par jour.

Pour obtenir le sel fin vendu dans les commerces, il faut sécher le gros sel puis l’écraser avec un petit moulin.

Lorsque le sel est récolté, la concentration de sel est de 300 g/l alors qu’elle est de 30 g/l dans la mer.

En 2001, la récolte a été très mauvaise (40 fois moindre), à cause d'orages successifs qui ont retardé d'autant l'évaporation et de l’absence de soleil franc et de vent suffisant.


Nous goûtons le gros sel et la fleur de sel que tout le monde préfère.

L’après-midi, pendant que les CE 1 fabriquaient des cerfs-volants (modèle SLED) avec Jérémie, animateur milieu marin du centre, les plus grands ont eu leur première de séance de char à voile.


A l'aide d'un gabarit, nous traçons la forme du cerf-volant dans un sac poubelle biodégradable.


Puis, nous découpons soigneusement en suivant bien le tracé.


Ensuite, on fixe les baguettes...

...que l'on ajuste à la taille du cerf-volant.

Marie, la monitrice, nous a d’abord donné les consignes de sécurité. Elle a commencé par nous décrire le char constitué d’un mât qui supporte la voile, d’une coque pour s’asseoir et de 3 roues.

Puis, elle nous a expliqué comment avancer et comment freiner. Pour avancer, il faut tirer la corde accrochée à la baume de façon à gonfler la voile. Pour freiner, il suffit de lâcher cette corde et de se placer face au vent.

Cela nous beaucoup plu, parce que cela va vite et que les sensations sont multipliées dans les virages.

Avant le repas, nous avons fait un petit tour sur la plage toute proche. Les plages sont grandes et la mer immense...

Après le dîner et la douche, nous avons préparé l'aquarium qui recevra ce que nous récupérerons lors de notre pêche à pied demain matin....

 

JOUR PREMIER

Cette journée a été assez longue mais s'est très bien passée.

Nous sommes partis à 7 h 45 de Ceillac. Laurent nous a emmenés en car à la gare TGV d'Aix en Provence. Nous y sommes arrivés vers 11 h 15.

 

Une fois dans la gare, nous avons recherché la voie de départ du train 5374 puis la lettre repère pour la voiture 16 où se trouvaient nos places.

Nous avons rapidement rejoint le bon endroit et nous avons pris le temps de pique-niquer avant d'embarquer...

 

 

Puis le train est parti. Il a rapidement pris de la vitesse pour rouler à une vitesse de 300 km/h. Le paysage défilait très vite devant nos yeux. Il nous a quand même fallu presque 6 heures pour arriver à Nantes où un car nous a pris en charge pour nous conduire sur l'île de Noirmoutier.

Arrivés au centre, vers 19 h 30, nous avons posé nos bagages et aussitôt nous avons dîné. Nous n'avions pas très faim car nos parents avaient prévu pour midi un pique-nique copieux.

Après le repas, nous nous sommes un peu défoulés puis nous avons rangé nos affaires avant de prendre une douche et de nous coucher, alors qu'il faisait encore jour malgré l'heure avancée. Effectivement, il y a 45 minutes de décalage entre Ceillac, situé complètement à l'est de la France et Noirmoutier très à l'ouest...

 

Demain matin, nous visterons les marais salants et l'après-midi sera consacrée au char à voile et à la construction de cerfs-volants...

En attendant, passez une bonne nuit !