Ce matin, nous avons pris un sentier qui longe le littoral au sud du port.
Nous avons marché 10 minutes dans le maquis avant de nous arrêter une première fois, là où le terrain en front de mer présentait une érosion marquée. Celle-ci était due aux embruns, chargés de sel, qui brûlent les végétaux. Les racines disparaissant, le terrain n'est plus tenu.

Cheminement à travers le maquis.

Erosion due aux embruns.

 

Le deuxième arrêt était près d'un ruisseau qui était envahi par des algues, sur la fin de son parcours, avant de se jeter dans la Méditerranée. Ces algues d'un vert clair presque fluorescent avaient pu s'installer grâce au faible débit du cours d'eau et au soleil. Il y avait beaucoup de petits mulets dans cette portion du ruisseau. Dans quelques semaines, le ruisseau s'asséchera et les algues disparaîtront.

Le dernier arrêt s'est situé au-dessus d'un renfoncement avec une bonne profondeur d'eau qui constituait une excellente piscine. Nous avons été très tentés de nous y baigner. C'était très beau, de nombreux poissons allaient et venaient. Nous en avons profité pour parler de la santé de la Méditerranée menacée par la pollution et ce d'autant plus que c'est une mer quasiment fermée. Quel dommage !

Un superbe renfoncement bien tentant.

Attention à ne pas tomber !

 

Jonction entre eau douce et eau salée.

Les petits mulets au calme avant d'affronter la mer.

 

Après le déjeuner, c'est l'heure du courrier, très attendu. Quel plaisir d'avoir des nouvelles de la famille et du village.

Super, j'en ai une !

Regarde la carte que j'ai reçue.

 

La meilleure position pour lire !

Que des bonnes nouvelles !

 

L'après-midi, nous sommes allés visiter des grottes autrefois habitées par des phoques moines. Ces animaux ont été pourchassés car ils étaient des concurrents pour les pêcheurs. Ils ont aujourd'hui complètement disparu, le dernier ayant été tué en 1975. Il n'existe actuellement aucun projet de réintroduction.

Les enfants en ombre chinoise...

Une grotte assez profonde avec une plage de sable.

 

De l'autre côté de la plage, c'est la posidonie qui était notre centre d'intérêt. C'est une plante sous-marine (et pas une algue) qui colonise le plateau continental jusqu'à une profondeur de 30 m.

Elle est protégée car elle sert de refuge à de nombreuses espèces, elle oxygène l'eau (chlorophylle), elle stabilise les rivages... Son fruit, l'olive de mer renferme une graine qui, emportée par les courants marins, permettra de nouvelles implantations. Elle est le premier maillon de chaînes alimentaires.

Ses fleurs sont vertes, peu élaborées contrairement aux fleurs de la terre qui, elles, doivent se faire belles pour attirer les insectes.

Et voici le fruit de la posidonie, l'olive de mer.

L'olive de mer agrandie.

 

Et l'après-midi s'est achevée par une baignade rafraichante...

Et une bombe, une !

Elle n'est pas belle, ma figure ?!